Application d’une technique combinée interne/externe au peroxyde de carbamide à 10 % avec intervention du patient
Les étiologies des dyschromies sont nombreuses. Dans le cas où les dents sont dépulpées, cette dépulpation peut s’accompagner immédiatement ou secondairement d’une dyschromie. Dans cette situation, la technique d’éclaircissement interne a fait ses preuves [3].
Pendant longtemps, pour la réalisation de cet éclaircissement interne, différentes techniques ont été proposées associant parfois un éclaircissement externe. Quelle que soit la technique utilisée, le principe actif repose toujours sur le peroxyde d’hydrogène.
Consécutivement à l’ouverture des « bars à sourire », est apparue la nécessité de réglementation. En effet, une dyschromie unitaire peut être le signe d’une infection et son traitement par des non professionnels pourrait éliminer ce signe d’alerte important pour le traitement de la pathologie. Dans le cadre des réglementations récentes de l’éclaircissement interne, il semble que le produit le plus utilisé depuis trente ans, à savoir le perborate de sodium, et parfaitement évalué sur le plan clinique soit déconseillé voire interdit.
LE POINT SUR LA RÉGLEMENTATION ET SES CONSÉQUENCES CLINIQUES
Cette partie réglementaire est volontairement développée exhaustivement afin de cerner au mieux les produits et les concentrations utilisables, et de permettre au chirurgien-dentiste de mieux retrouver les textes de loi concernés.
D’une part, les produits d’éclaircissement sont considérés comme des produits cosmétiques par la directive européenne 2011/84/UE du 20 septembre 2011. Cette directive a pour conséquence l’interdiction des produits comportant…